D’une perpétuelle adaptation des marques …

26 novembre 2020

La crise sanitaire que nous traversons a amené à confiner plus de la moitié du globe ; 2020 restera une année particulière à de nombreux égards.

Si l’épidémie a rebattu de nombreuses cartes dans tous les secteurs cette année, de la santé à l’immobilier, de la consommation au milieu professionnel, elle a par la même occasion accéléré la transformation digitale des petites comme des plus grandes enseignes et créé de nouveaux modes de communication.

Ces changements ne datent pas de l’année 2020, le digital et la digitalisation sont incontournables et de nombreuses marques se sont sans cesse adaptées en révolutionnant leurs sites internet, créant des appli de gaming, ou créant des expériences immersives…

© Christian Dior

Le confinement a en revanche permis de libérer la créativité de très nombreuses enseignes pour être au plus proche des consommateurs, se montrer bienveillant et responsable, et faire perdurer une désirabilité.

Plus d’événement ? Plus d’invités ? Plus d’expérience shopping réel ? Qu’à cela ne tienne, après nos apéros zoom du printemps, les concerts du confinement, ou les défilés de mode en live cet été, les marques ne cessent de se réinventer ! Et même si nous sortirons de notre deuxième confinement dans quelques jours, on imagine aisément que certaines tendances perdureront une fois la crise passée.

Dans un contexte plutôt morose et fragilisé en 2020, on peut se réjouir des bonnes nouvelles lorsqu’il y en a : le confinement aura permis de recréer de l’emploi dans des filières qui étaient plus que sur le déclin en France, notamment le secteur textile, en rapatriant des unités de production de manière locale.

Autres bonnes nouvelles, l’assurance optimiste de plusieurs maisons de luxe qui confirment l’inauguration de nouvelles boutiques, comme Hermès qui a aussi battu des records à la réouverture d’une boutique en Chine après le confinement ; ou le boom du e-commerce, permettant de réduire les pertes annoncées : le joaillier Mauboussin qui a sauvé 42 % de son chiffre d’affaires grâce au click & collect . D’ailleurs, selon le cabinet Bain & Company, l’online serait en passe d’être le principal canal d’achats à l’horizon 2025.

Ne parlons pas de plateforme de vente internationalement connues, mais du e-commerce désormais possible auprès de notre boutique préférée, ou de rendez-vous par téléphone ou en visio avec les maisons les plus prestigieuses. Car la digitalisation permet désormais une immersion beaucoup plus importante qu’auparavant. L’acte d’achat ne se résume pas à une nécessité, c’est un désir qui se partage, une expérience qui se vit, même de manière virtuelle.

C’est aussi cela qui a vu le jour, et c’est une tendance qui perdurera : même si l’on préfère se rendre en boutique, à défaut d’un essayage, celle de l’échange appréciable et privilégié avec un vendeur exclusivement à votre écoute. A l’image de Courbet, le joaillier responsable de la Place Vendôme qui reçoit sur rendez-vous vidéo :

A l’heure des filtres Instagram et où le télétravail explose, L’Oréal révolutionne les réunions en visio en lançant sa première gamme de maquillage virtuel : plus de 6 millions de téléchargement ont été enregistrés en quelques jours !

https://www.youtube.com/watch?v=lO8iDQjaQl8&

Toujours avec L’Oréal, essayer un nouveau mascara, un rouge à lèvres ou une teinte de coloration depuis chez vous : c’est aussi possible avec la réalité virtuelle.

Depuis le printemps, nous pouvons désormais, en grandes fan que nous sommes, voir et vivre les défilés de la maison Chanel en live sur Facebook ou Instagram. Pour le défilé Haute Couture F/W 2020-21, une série de vidéos a été réalisée par Loïc Prigent, de quoi nous croire réellement dans les coulisses du défilé et des ateliers.

En attendant de réouvrir ses boutiques au public, Louis Vuitton a présenté son nouveau concept de boutique mobile, avec sa chouette et chic caravane !

On espère dire bye bye à la crise, mais que cette créativité soit durable !

Collection Pinault : La Bourse de Commerce, ouverture prochaine d’un nouveau musée

12 octobre 2020

Après le Palais Grassi ou la Punta della Dogana à Venise, et les expositions temporaires au siège de Kering rue de Sèvres lors des Journées Européennes du Patrimoine, la Bourse de Commerce présentera très bientôt les oeuvres de la collection de François Pinault.

Le projet date de plus de 15 ans : un temps imaginé sur l’île Séguin, des problèmes d’autorisation pour un bâtiment imaginé par l’architecte mondialement reconnu Tadao Ando, c’est finalement au coeur de Paris qu’ouvrira la Fondation Pinault.

L’année 2020 étant plus que particulière, l’ouverture prévue au printemps a été reportée début 2021. Les premières images des rénovations et espaces complètement revus et corrigés par Tadao Ando ont été publiées cet automne.

« En hommage à la mémoire de la ville, gravée dans les murs de la Bourse de Commerce, j’ai créé un nouvel espace qui s’emboîte à l’intérieur de l’existant pour revitaliser l’ensemble du volume qui sera dédié à l’art contemporain. L’architecture comme trait d’union entre le passé, le présent et le futur. » Tadao Ando

La date est prise : à partir du 23 janvier 2021, tous les passionnés d’art pourront découvrir ce nouveau lieu qui sera certainement l’un des nouveaux emblèmes de Paris. Espace de tradition purement classique transformé pour un XXIème siècle résolument contemporain, comme le sont les oeuvres de la collection.

François Pinault dit se réjouir « que l’ouverture de la Bourse de Commerce vienne enrichir le paysage européen des institutions qui se consacrent à la présentation de l’art de notre temps et contribue, après la dure année 2020 que traversent notre pays et le monde, à la renaissance de la vie culturelle à Paris ».

La collection Pinault, constituée depuis plus de 40 ans, compte pas moins de 10.000 oeuvres des années 1960 à nos jours, émanant de 380 artistes de tous les continents dont Jeff Koons, Damien Hirst, Martial Raysse, Philippe Parreno… Elle a fait l’objet de plus de 1.300 prêts à des musées du monde entier depuis 2013, et attiré dans ses sites vénitiens plus de 3 millions de visiteurs depuis 2006. Le tout-paris artistique prend déjà les paris pour savoir quelles oeuvres se dévoileront lors de l’inauguration.

La Collection Pinault est à l’origine d’initiatives de soutien aux artistes contemporains d’une part, et de promotion de l’histoire de l’art moderne et contemporain d’autre part. 

À la faveur de l’installation d’un nouveau site de présentation de ma collection à la Bourse de Commerce, au cœur même de Paris, une nouvelle étape est franchie dans la mise en œuvre de mon projet culturel : partager ma passion pour l’art de mon temps avec le plus grand nombre. » François Pinault

Plus d’informations sur la Bourse du Commerce ici

Ligue des Champions : Adidas devant Nike ces dix dernières années

Le Paris Saint-Germain et le RB Leipzig d’un côté, l’Olympique Lyonnais et le Bayern de Munich de l’autre. Des les demi-finales de la Ligue des Champions de l’UEFA, une chose était certaine : les équipementiers Nike et Adidas allaient s’affronter en finale, ce 23 août.

D’un côté, Nike, sponsor du PSG et de Leipzig, de l’autre Adidas, qui équipe Lyon et le Bayern. Qu’importe les résultats des demi-finales, les deux marques se retrouveront le 23 août en finale. Si c’est finalement le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich qui s’affrontent,les relations qui unissent les équipementiers avec ces différents clubs ne sont pas interchangeables.

L’an passé, Nike, sponsor du PSG depuis plus de 40 ans, a prolongé le partenariat l’unissant au Paris Saint-Germain jusqu’en 2032, tout en triplant le montant annuel versé à la formation de la capitale, de 25 à 75 millions d’euros ! De plus, Paris bénéficie d’un statut privilégié, étant, en 2018 le premier club de football à avoir signé un accord avec Jordan, la filiale de Nike dédiée au basket. De quoi dépasser le simple champ sportif pour inscrire le PSG comme une marque lifestyle incontournable. De son côté, le RasenBallsport Leipzig n’est associé à Nike que depuis la saison 2014-2015, ce qui ne l’empêche pas d’être dans les 10 clubs européens les plus privilégiés par l’équipementier, alors même qu’il n’est en première division allemande que depuis la saison 2016-2017 !

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